Le Projet a remporté les honneurs dans la catégorie aménagement extérieur. Cette catégorie reconnaît la qualité et l’esthétique globale d’un projet qui met en valeur le bois dans une réalisation extérieure et qui ne peuvent être inclus dans les autres catégories de par la nature particulière du projet.

Construit en bordure du Fleuve St-Laurent, à la base du Massif de Charlevoix, la Gare ferroviaire de Grande Pointe rappelle l’architecture rurale de la région. Fort du choix des matériaux produits localement, le revêtement du bâtiment a contribué à donner un caractère distinctif au projet.

C’est la troisième fois qu’un projet de STGM se voit récompensé dans le cadre des prix d’excellence CECOBOIS. Lors de l’édition précédente, Le projet Sécurité Nature avais remporté les honneurs dans la catégorie bâtiment commercial, et le Palais Montcalm avait obtenu une mention spécial du jury. Il est à noter que cette année un autre projet de STGM était en nomination, soit le Centre Sportif Mégantic.

STGM consolide ainsi son expertise en réfection de bâtiment historique. Le projet évalué à plus de 15M$ à comme but la réfection complète de la maçonnerie de de l’imposant bâtiment de plus de 28000 m2 réparties sur 9 niveaux. Le parement extérieur, est composé de granit gris de Stanstead pour les deux étages inférieurs, et du grès chamois de Wallace en Nouvelle-Écosse pour les étages supérieurs

Depuis 1989, l’édifice des douanes est un édifice « reconnu » par le Bureau d’examen des édifices fédéraux du patrimoine (BEÉFP).
La première partie de l’édifice des douanes du Canada est inaugurée en 1915, confirmant ainsi le statut de Montréal comme porte d’entrée du Canada. À cette date, l’édifice occupe la moitié de l’îlot à partir de la rue d’Youville. La partie nord du site est alors un vaste terrain vague où l’on prévoit construire une extension au bâtiment. Entre 1934 et 1936 d’importants travaux d’agrandissement sont entrepris. Les architectes Thomas Fuller et Dalbé Viau sont responsables des travaux et s’assurent que la nouvelle section de l’édifice s’harmonise parfaitement avec la section initiale. Près de 20 ans après la première phase, et ce, en pleine récession, on rencontre les objectifs fixés : l’édifice s’étire dorénavant vers le nord jusqu’à la place D’Youville
La fin des travaux est prévue à l’automne 2017.